Overblog Tous les blogs Top blogs Littérature, BD & Poésie
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
27 octobre 2025 1 27 /10 /octobre /2025 09:55
Elle qui ployait sous le faix d’Ombre

Peinture : Barbara Kroll

 

***

 

   Proférer à propos de l’ombre est toujours tâche difficile car l’on court le risque permanent de chuter dans le prosaïque, le sens commun ou, à l’inverse, de n’évoquer que de vagues fantômes dissimulés en leur linceul de ténèbres. Et, puisque nous parlons de « linceul », autant laisser à Anatole France le soin de préciser ce qu’il entend, au titre de la mythologie gréco-romaine, sous cet énigmatique vocable :

  

   « ... je souhaitais ardemment de converser avec l'ombre de Virgile. Ayant dit, je (...) m'élançai sans peur dans le gouffre fumant qui conduit aux bords fangeux du Styx, où tournoient les ombres comme des feuilles mortes (...). Charon me prit dans sa barque, qui gémit sous mon poids, et j'abordai la rive des morts... »    (C’est moi qui accentue)

 

   L’on aperçoit, d’emblée, dans le désir de l’Écrivain, pointer cette image dont nous eussions fait volontiers l’économie puisqu’il s’agit d’extraire du lourd voile des ténèbres ce halo sans forme, ni voix, ni présence, cette image fanée des Défunts tels qu’ils habitent le corridor de notre psyché, ce flou, cette indécision, ce voile qui faseyent au vent du Néant avec la guise d’une moirure, d’une irisation d’essence purement fantomatique.  Mais, en réalité, il convient de se demander si l’intention de l’Auteur de « L'Île des Pingouins », ne cherche à se mettre en quête que de la seule nature de ces Défunts ou bien si, à l’aune de quelque antiphrase, ce n’est pas plutôt la Lumière des Vivants et des Vivants « extra-ordinaires » qu’il cherche à faire briller du fond de son Verbe. Verbe qui, par destination, extirpe précisément des noirceurs natives du chaos existentiel, ces fragments lumineux - les mots - qui désobscurcissent une frondaison de nuit initiale, laquelle dissimule à nos yeux d’Existants la juste mesure d’un Sens au gré duquel être Homme avec la clarté requise.

  

   Il n’est nullement indifférent qu’Anatole France ait désigné, tout au bout de l’ombre, le visage haut et altier d’un Virgile que l’on affublait du génial sobriquet de « Cygne de Mantoue ». Or, aussi bien le Cygne dans sa blancheur virginale, que la fière cité lacustre de Mantoue, brillante figure de proue de la Lombardie, font signe, à l’évidence, en direction d’une lumière qui semblerait ne jamais pouvoir s’éteindre. De plus, on n’écrit pas « L’Énéide », « Les Bucoliques », « Les Géorgiques », quintessence de la langue et de la littérature latine pour faire venir un sombre crépuscule mais bien plutôt pour initier une aube nouvelle au gré de laquelle s’avancer sur la voie d’un diaphane sentier. C’est du moins cette interprétation inversée de l’Ombre, cet éloignement inconséquent du prodigieux Soleil, que nous essaierons de faire paraître au cours de ce texte, lequel, comme bien d’autres, se place sous la haute présence de l’Astre-Vérité. Une triste vision infernale cédant la place à sa valeur antagoniste, cette céleste ambroisie dont les dieux de l’Olympe nous font le sublime don depuis le rayonnement de leur Empyrée.

  

   Mais, puisque notre point de départ consiste à décrypter, en l’œuvre de Barbara Kroll, les indices d’un sens, il convient que nous nous recentrions sur cette peinture, que nous tâchions d’y rencontrer ses obscurs corridors, mais aussi bien ses plateaux de Haute Lumière en lesquels abandonner toute tendance mélancolique, gagner, de haute lutte, ces sommets qui brillent de toute la puissance de leur éclat, devenir, en Soi, manière de fragment d’Éternité.

  

   Elle, que nous ne connaissons pas, Elle-qui-nous-échappe par définition, au motif que toute image en soi est fugitive, infiniment sujette aux variations de notre imaginaire, Elle donc, nommons-là « Skiá », envisageons-là en sa graphie grecque « Σκιά », afin de lui conférer une profondeur énigmatique, « Σκιά » signifiant « Ombreuse », autrement dit « Née de l’Ombre », autrement dit, par souci de simple paronymie : « Ombrageuse », elle qui, à peine venue dans le cirque de notre vision, ne peut qu’en obscurcir le champ, tout comme la sourde et grise nuée tache de ciel, l’obombre selon des teintes quasi métaphysiques. C’est un peu comme si son curieux patronyme l’annonçait sous les auspices d’une signification dissimulée sous l’habituelle ligne de flottaison de la conscience. Mais reprenons la version canonique de cet avant-nom « Skiá », de cette nomination prédictive de bien des tracas humains.

 

[Skiá], phonologiquement approchée :

 

[SSS], la sifflante en sa longue émission,

semble se retenir sur le bord d’un dire

[K], explosion de l’occlusive sourde, laquelle,

tel un vigoureux coup de gong, annonce

 une rude et contraignante réalité, une fermeture

[IA], l’association vocalique,

en son important degré d’aperture,

paraît venir contredire la note fermée

qui précédait son émission

 

   Certes, l’on sera en droit de se demander si cette interprétation n’est nullement gratuite, simple jeu fantaisiste sur un matériau qui, non seulement n’a rien à dire, mais qui, s’il disait, pourrait le faire de mille et une autres façons. Å l’évidence il y a jeu et même érotisation de la simple composante phonologique. Cependant, nous croyons que toute nomination, quelle qu’elle soit, porte en elle, à nos corps défendants, de nombreux sèmes dont le contenu nous demeure inaccessible parce qu’inconscient. Donc si l’on nous accorde quelque crédit, nous maintiendrons, qu’en son appellation, « Σκιά » porte, tel un vibrant oxymore, une contradiction majeure : elle est, tout à la fois, annonce d’une venue, promesse d’ouverture et donc de lumière et, en même temps, une fermeture donc la projection, sur son destin, d’une pénombre la reconduisant en permanence à de sombres et délétères ruminations, sorte d’annulation de Soi, retour dans de mystérieux et inaccessibles limbes.

  

   Ce fond de la peinture, ce fond qui semble reculer à mesure que l’on cherche à s’en emparer, serait-il l’image symbolique des limbes tout juste cités ? Ces nervures bleues seraient-elles la trace d’âmes pouvant encore prétendre à quelque existence alors que les intervalles blancs, sans aucune consistance - ce silence, cette vacuité -, seraient ces âmes dissoutes ayant entrepris leur vaste carrousel céleste à la recherche d’un corps pouvant les accueillir ? Et cette tache noire qui occulte une partie de la surface, ne serait-ce l’Ombre portée de la Camarde, cette hideuse figure allégorique de la Mort qui chercherait à étendre son royaume jusqu’au domaine des Vivants ? « Moissonner les Vivants », tel serait sa plus effective devise. Alors, que dire du visage de « Σκιά », « d’Ombreuse » en son « Ombrageuse » essence ? Elle semble n’être, en toute hypothèse, qu’une émanation de cette inquiétante Camarde, ce que l’absence de son nez (« camard ») paraît confirmer à l’excès.

  

   En vérité nous sommes déroutés, autrement dit nous perdons notre chemin en direction des choses du Monde, à commencer par le singulier sentier qui nous conduit en nous, au centre d’irradiation de notre exister. Inévitable phénomène d’écho par lequel, Tout Autre nous phagocyte, nous porte en lui, avant même que nous ne fassions retour en nous, lestés de ces pensées d’altérité qui nous exilent de qui-nous-sommes. Nous sommes nous en propre, mais nullement à part entière, nous sommes des satellites tournant dans le vide sidéral des consciences à la recherche de leur intime substance, elle, cette substance que de mystérieux fils attachent à-qui-elle-n’est-nullement. Comme si le Soi n’était que par défaut, colonisé par d’invisibles entités, manières de marionnettes à fil au bout duquel le Manipulateur dissimulerait un visage porteur des stigmates du Mal. C’est ainsi, l’image du Mal est toujours reliée à ce qui est inconnu, à ce qui est dissimulé, à ce qui se retranche   de notre vision pour la mettre en porte- à-faux, de guingois, genre de strabisme qui ne nous livrerait des choses que de fausses et stupéfiantes esquisses. Visage maculé de « Σκιά », laquelle maculation demande en nous, au plus profond, son effacement, sa dispersion, la mise au jour d’un regard droit, d’un sourire lumineux, d’une mimique ourlée de quelque félicité. Progressant en terre inconnue, ne sachant nullement quel type de sol foulent nos pieds, quelles formes évanescentes cherchent à saisir nos mains aveugles, nous nous débattons intérieurement, nous poussons les murs de notre geôle,

 

nous voulons de l’espace,

nous voulons un horizon,

nous voulons de la clarté.

 

   Geste éminemment humain que de chercher à s’extraire du pandémonium ambiant, tirant autant que possible sur ses coutures afin qu’un écart s’y produisît, qu’une parenthèse s’y ouvrît, qu’une meurtrière en fendît l’armure. Il y a urgence à ne nullement laisser « Σκιά » au plein de sa fuligineuse cellule, de la porter là ou seule une étincelle de beauté la révélera à elle-même, éclaircissant la nuit de son visage, dilatant le puits de ses pupilles, teintant d’un frais rubis la douce saillance de ses pommettes. Nous voulons l’extirper de cet ascétisme mortifère, la faire danser sur la vaste scène bariolée du Monde, faire naître dans sa gorge un chant heureux, des mots de miel et de nectar, la porter là où toujours elle aurait dû être, dans une présence à Soi non seulement indubitable mais porteuse des félicités les plus réelles qui se puissent concevoir.  

Nous venons tout juste de parler de « pandémonium », combien ce vocable nous transporte en ces Dionysies antiques, en ces orgies débridées où le vin est célébré à la manière d’un dieu, où l’ivresse est la règle ultime, où débauche sexuelle et violence rythment, de leur sabbat infernal, les rencontres les plus improbables, mais aussi les plus tissées d’une archaïque joie, une explosion de tout le corps en laquelle l’esprit se dissout dans une sorte d’acide extatique. Certes, l’image ici abordée ne fait paraître des hypothétiques Dionysies, que la forme de leur exténuation extrême, après que le vin, la danse, l’amour, morts de leur propre épuisement, ne laissent plus percevoir que cette noirceur, indice funeste s’il en est des fosses en lesquelles les Vivants, parfois, se commettent selon des actes sans qualité qui signent les limites mêmes de leur propre finitude. Alors, convaincus de la vacuité de la fête, persuadés que tout ce déchaînement de passion ne vaut que par son inutilité radicale, nous nous mettons à rêver à de belles Figures Apolliniennes qui pourraient sourdre en silence derrière l’écran de l’image, peut-être au travers de cette résille bleue que nous avons traduite précédemment à l’aune des barreaux d’une geôle,

 

présence supra-lumineuse,

rayon de pure beauté,

effusion sublime du Dieu

du Soleil et de la Lumière,

centre d’irradiation d’un chant quasi magique

porté par une aérienne musique,

flèche brillante distillant en son céleste trajet

une poésie de la plus haute tenue.

  

   Volontairement et afin de nous extraire de toute cette poix invasive qui ceinturait notre être, tout comme elle inclinait « Σκιά » à n’être qu’une Ombre-d’Elle-même, nous avons initié un soudain revirement du champ de notre vision, métamorphosant cette Jeune Présence, l’invitant depuis son centre d’accroissement et de déploiement à agir sur son Destin, à le faire s’extirper d’une conscience promise aux affres du non-être, à le porter au-devant de-qui-elle-est en son projet le plus diaphane, le plus radieux qui soit :

 

Vivre sans délai,

vivre sans contrainte,

vivre au plein d’une joie trouvée,

sinon retrouvée.

 

   Ceci n’est nullement opération d’une mystérieuse puissance qui ne dirait son nom, ceci fonctionne selon la loi purement humaine énonçant qu’au revers de toute situation négative, toujours peut s’illustrer et croître une positivité en puissance sur le point d’éclore. C’est bien là le travail de toute conscience que de porter sur Soi un regard réflexif, d’annuler toute contrariété, de prendre appui sur sa propre liberté, condition de tout essor de Soi en direction d’un temps d’éclosion et de fécondation dont l’on ressent les flux internes sans toujours pouvoir en identifier la source possiblement productrice d’épanouissement, de prospérité.

  

   Alors, maintenant, comment tout cet échafaudage théorique peut-il trouver les signes de sa manifestation parmi le lacis confus des éléments picturaux de cette toile ? C’est tout simplement le jeu des couleurs entre elles, leur étonnante et subtile dialectique qui viennent à notre secours, de manière à nous tirer de l’ornière où, depuis le début de notre enquête, nous nous débattions sans grand espoir de n’en jamais sortir. Et si l’on veut bâtir deux zones d’affrontement coloré, il nous suffira de parcourir la surface de la peinture du haut vers le bas afin d’y découvrir les opportunités sémantiques qui, dans un premier geste du regard, ne pouvaient que nous échapper. Car il y a bien un tour de force de cette plastique aussi heurtée que violente qui dissimule en son fond les motifs grâce auxquels échapper au pur désespoir humain. Si le haut de l’image s’ourle de funestes ombres dionysiennes ; le bas, lui, par opposition, se donne dans une clarté apollinienne dont, pour notre part, nous ferons un pur tremplin de satisfaction intérieure. Nous exilant de notre tristesse, laquelle était destinée à « Σκιά », projetant sur elle le rayon d’une vision régénérée, nous lui offrons, à la force de notre conscience constituante de la réalité, cette voie d’ouverture et de sublimation dont tout être est humainement en attente, fût-ce à titre inconscient. Voyons comment ceci peut s’actualiser sous les mérites d’une description au plus près de ceci même qui fait sens pour nous. Ce sera donc ce tropisme singulier qui fera le fond de notre recherche, ce tropisme selon lequel, de manière métaphorique,

 

la nue cache la vastitude éclairée du ciel,

le sous-bois n’existe qu’à être illuminé par les hautes frondaisons,

la lourdeur de la terre à s’alléger de la luisance de la glaise.

 

   Si, munis de ce viatique interprétatif, doués d’un regard panoramique de l’œuvre, nous parcourons l’ensemble de la toile, la révélation surgira bien vite qu’au travers d’un sombre désespoir se laisse deviner le rayon d’une joie. Tout en bas, en effet, au nadir de la toile, se manifeste, dans le genre d’une étrange beauté, une manière d’ensoleillement, de rayonnement lumineux, de diffraction de signes purement révélateurs d’un motif heureux se levant de la relation que nous entretenons avec la géographie picturale. Alors que le zénith du travail, habituellement réservé à l’expansion, à la radiation de l’Astre Solaire, se donnait selon une touche d’hivernale noirceur, son opposé, le dernier horizon du tableau en revendique la belle et irrésistible possession. Tout ce qui oppressait, contraignait, exposait les corps, aussi bien celui de « Σκιά » que le nôtre, à ne connaître que la contention, le silence et l’immobilité, voici que le chaud faisceau d’une flamme s’installe en nous, voici qu’une soudaine nitescence que nous n’attendions plus, vient vernisser notre conscience de bien heureuses manifestations. Alors il y a comme un étrange phénomène de rebond, une manière de fructueuse oscillation qui part de nos sensations pour animer, en quelque manière, la représentation de « Σκιά », lui donner vie, insuffler en l’outre vide qu’elle était il y a peu, de nouvelles possibilités d’espérer et de croître.

  

   Car ici, ce qu’il faut supposer, c’est l’installation d’un échange entre deux réalités, fussent-elle d’un ordre totalement adverse, l’Humaine, l’objectale, réunies, l’espace d’un regard dans un monde identique de sens :

 

je regarde la toile en laquelle « Σκιά » est inscrite

et, de facto, « Σκιά » me rejoint comme si,

ayant traversé son essence strictement matérielle,

elle m’apparaissait comme mon double,

comme si, depuis ma nature strictement humaine

j’avais accompli quelque mystérieux bond

me projetant certes en une sorte de réification,

mais augmentée, transcendée par

la vertu même de mon esprit scrutateur de sens.

 

   Oui, c’est toujours d’un SENS L’AUTRE dont il s’agit dès l’instant où l’on se met en quête de décrypter la nature d’une œuvre d’art. Ce qui vaut pour l’objet d’art, « Σκιά » en sa picturale présence, cet exhaussement du Soi, ne saurait valoir pout tout autre objet fonctionnel à usage mondain. Mais ceci va de soi.

   Si, pour nous, face à cette œuvre de Barbara Kroll, une évidence nous saisit de l’ordre de la manifestation d’un sujet quasi métaphysique traité avec la profondeur qu’il mérite,

 

trouver dans le derme même de la pâte picturale,

quelque trace symbolique de la chair humaine,

 

   ceci impliquant la réciproque, ce ne peut être qu’au motif d’une tâche singulière d’interprétation. Ce qui, pour nous, relève de la simple constatation d’une clarté manifeste, sonnera pour Quiconque, à la manière d’un pur caprice intellectuel, voire d’une claire intention de « brouiller les pistes ». Certes, toute investigation en quelque œuvre que ce soit est synonyme de prise de risque. Quelles intentions ont présidé au geste pictural de l’Artiste ?  Ladite Artiste, sans doute, serait bien en peine d’en exposer les motifs rationnels. Et quand bien même serait-elle au clair avec sa création, elle ne pourrait nullement empêcher tel ou tel Regardeur de porter avec lui, dans son regard, le pluriel foisonnement de toiles vues, lesquelles jamais ne s’effacent, traçant à l’insu des Voyeurs, des lignes interprétatives dont ils n’ont même pas conscience.

 

De cette façon s’écrit la Liberté :

celle de Celle-qui-crée,

celle de Celui ou Celle qui regardent.

 

Toute « vérité » est frappée

à l’aune de la subjectivité.

 

   Ceci, mille fois l’avons-nous affirmé, notre intuition se renforçant à chaque nouvelle énonciation. Il nous faut accomplir notre acte de vision lestés de ce poids qui n’est réelle charge que pour Ceux et Celles qui n’en perçoivent nullement les cheminements antécédents. Nulle vision n’est neuve, oblitérée qu’elle est par le fourmillement de nos expériences perceptives, et c’est tant mieux ! Ceux, Celles qui attendent de magiques « clés » de compréhension, se fourvoient selon des conceptions naïves.

 

Nul Serrurier, aussi habite fût-il,

ne viendra jamais à notre secours, ni au leur.

 

Liberté est hymne identitaire

pure ipséité

don de Soi en l’orbe

des Choses et du SENS

 

Ou bien n’est Rien.

 

Voilà ce qu’avait à nous dire,

aujourd’hui,

Barbara Kroll,

Par la modeste médiation

Dont, un instant,

Nous avons été le simple véhicule

Porteur d’une incertaine et

Relative Vérité

 

« Elle qui ployait

sous le faix d’Ombre »,

Voici que d’Elle,

au plus secret

de-qui-elle-est,

une Lumière s’est levée,

nullement religieuse,

nullement mystique,

une Lumière que nous dirons

traversée d’une Raison Esthétique

mais ceci demanderait

encore plus de clarté

encore plus d’Essence

disponible afin que

notre propre Illumination

devînt possible.

 

Toujours être en Chemin,

voici La Voie

voici le Tao

Elle qui ployait sous le faix d’Ombre
Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : ÉCRITURE & Cie
  • : Littérature - Philosophie - Art - Photographie - Nouvelles - Essais
  • Contact

Rechercher