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5 novembre 2018 1 05 /11 /novembre /2018 14:45
Veuve noire

  Photographie : Blanc-Seing

 

***

 

[ Cette nouvelle, dans le style des romans libertins du XVIII° siècle,

devra se lire d’un seul élan de la chair. Nul « coitus interruptus » n’en

pourra altérer le rythme, faute de tomber hors sujet. Alea jacta est ! ]

 

*

 

   Voyez-vous, parfois, une intuition dont on aurait pu penser qu’elle était pure fantaisie poétique se réalise bien au-delà de vos souhaits. En ce début de Novembre de l’année passée, conduit dans la belle ville de B. pour y mener une investigation au sujet de peintres qu’on avait affublés du nom de « post-cubistes », déambulant au hasard des rues dans le quartier où se situait mon hôtel, voici qu’apparaît, devant moi, dans une manière de nimbe brumeux, une silhouette sombre. A l’estime, et d’un premier coup d’œil, je jugeais qu’il pouvait s’agir d’une femme aux alentours de la quarantaine (on dit le plein de leur volupté dans ce qu’il est convenu d’appeler ce mystérieux  « âge mûr »), à l’allure un brin nonchalante, seule dans le profil clair de la rue, seule dans le silence qui l’entourait à la façon dont un cocon est tissé d’écume, bras gauche se balançant au rythme de cette marche chaloupée qui était la sienne, sac fauve en bandoulière, bottes de cuir qui martelaient le trottoir de ciment avec la régularité d’un métronome. Où donc allait cette Inconnue dont la présence m’intriguait ? Au loin, les frondaisons d’un parc. Peut-être quelqu’un l’y attendait-elle en faisant les cents pas, fumant nerveusement, des volutes de fumée se dissipant dans l’air ?

   Mais, vous en conviendrez avec moi, cette hypothèse, loin de me satisfaire, commençait à me plonger dans des abîmes d’angoisse. J’étais seul dans cette ville, immensément seul et la survenue de ce Personnage Ténébreux venait à point nommé pour me distraire de ma personne, pour dissoudre cette mélancolie naissante tellement familière des jours qui suivent la Toussaint. Le Jour des Morts venait à peine de s’évanouir que le Jour des Vivants lui succédait avec un genre d’épée de Damoclès suspendue au-dessus des têtes fragiles des Existants. « Nous sommes tous des morts en sursis », comme le confiait, il y a peu, un Académicien, et je souriais à demi à cette assertion tragi-comique. Il me fallait, dans l’instant qui venait, quelque chose qui me rapprochât d’une idée du deuil. C’était étrange, mais c’était ainsi. Il y a des moments où l’humain dérive dans des eaux si troubles qu’il n’arrive plus à saisir le motif de ses propres idées. Rien ne se fit soudain plus urgent et je décidai, sur-le-champ, de faire de Celle-qui-me-précédait dans cette aube grise, cette Veuve Noire facilement consolable (ses hanches le promettaient) qui hanterait de ses chairs vives et du taillis de ses cheveux noirs le dais monotone de mes jours. Donc elle avait perdu son Compagnon et errait comme une âme en peine au hasard des rues, attendant du destin qu’il lui fût favorable (je souhaitais une même chose), qui pouvait la conduire au seuil d’une aventure. Pensant tout ceci, je me remémorai brusquement un passage de « Paris est une fête » où Hemingway faisait dire à un personnage de fiction (qui, en réalité, n’était que son double)  écrivant, assis à la table d’un café, observant une jeune femme qui semblait présente à la seule raison d’un rendez-vous galant : « Je t’ai vue, mignonne, et tu m’appartiens désormais, quel que soit celui que tu attends et même si je ne dois plus jamais te revoir, pensais-je. Tu m’appartiens et tout Paris m’appartient, et j’appartiens à ce cahier et à ce crayon ».

   Ce singulier sentiment que quelque chose d’étranger surgissant dans mon champ de vision pouvait, d’un instant à l’autre, comme par magie, entrer en ma possession, je l’avais éprouvé des centaines de fois avec un trouble croissant lorsque la cible de mon rapt quittait le champ des objets pour se diriger vers celui de douces et consentantes créatures qui, d’ordinaire, se déplaçaient uniquement dans le district de mes plus inavoués fantasmes. Il y avait une inouïe jouissance au seul projet de m’emparer d’un fruit défendu et le Paradis n’était guère éloigné de la rue où, l’un et l’autre, nous jouions des cartes certes différentes mais qui, bientôt, conflueraient. Je me dis, avec une sorte de sentiment d’ébriété, que le pouvoir de ma volonté était infini, qu’il me suffisait  d’émettre le moindre de mes vœux pour qu’il fût comblé séance tenante.

   A peine avais-je émis cette surprenante hypothèse, me concentrant sur le trajet de Veuve Noire, lui intimant l’ordre de s’engager dans l’allée du Parc Huysmans, ce qu’elle fit, de s’asseoir sur un banc malgré la fraîcheur de l’atmosphère, elle s’y posa tel l’oiseau discret sur sa branche, de prendre, dans son sac fauve, « Paris est une fête », elle le prit (je ne m’étonnai point qu’elle en eût, elle aussi, un exemplaire), lui demandai de lire le passage relatif à la « possession », ses lèvres frangées de rouge sombre articulèrent bientôt les premiers mots : « Je t’ai vue, … mignonne, et … tu m’appartiens … » (elle détachait précautionneusement chaque mot comme s’il se fût agi de pures gemmes brillant dans la nuit de Novembre), Je l’imaginai croisant haut ses jambes, ce qu’elle fit dans délai, je projetai le souhait de la découvrir dans des sous-vêtements noirs, ils avaient le sombre de l’aile du corbeau et affichaient la véhémente impudeur de qui se sait regardée et s’offre, non en victime sacrificielle mais en offrande librement consentie. Je lui demandai silencieusement d’introduire dans la framboise gourmande de sa bouche une cigarette au long filtre de liège, de fumer longuement, de rejeter les nuages de fumée avec sensualité, d’imprimer sur le filtre les marques du désir, bientôt elles y furent visibles telle la cerise rougeoyante sur le vert des feuillages. Je souhaitai un petit signe amical de la main, il survint entouré des faveurs d’une merveilleuse complicité.

   Parvenu à ce point d’incandescence, je n’avais plus à formuler dans ma tête quelque motif  que ce soit relatif à mes convoitises, il s’informait de lui-même dans une sorte de mécanisme instinctuel me faisant songer à celui de l’arc réflexe chez les batraciens lorsqu’on dépose une goutte d’acide sur leurs faisceaux de muscles. Ceux-ci se contractent sans même que leur cerveau n’en ait donné l’ordre. Miracle de la sensation vive qui croît à l’aune de sa propre effectuation. Voici donc qu’elle se levait, marchait sur l’allée de graviers avec un déhanchement qui me faisait songer à l’allure élégante de l’alezan, juste ce qu’il fallait de noblesse pour que le geste ne devînt obscène, en tutoyait seulement les illisibles marges. Je décidais qu’il s’agissait là d’un comportement de femme du monde, laquelle sous des dehors pudiques dissimule une généreuse libido. N’en montrer qu’un fragment ne pouvait qu’attiser la fougue de ses séducteurs. Bientôt nous remontâmes la Rue de La Petite Truanderie (nom identique à cette rue de Paris, non loin des Halles qui, autrefois, portait la mention de « Rue du Puits-d'Amour »), elle devant, moi la suivant à la manière d’un serviteur zélé, satisfait d’emboîter le pas à cette fière amazone. A quelques encablures du Parc, dans le renfoncement d’une petite place, se dressait un immeuble de ciment ocre dont le rez-de-chaussée était occupé par un Hôtel nommé « Si près du ciel ». Nous en empruntâmes l’escalier minuscule qui s’enroulait autour d’un corps de bâtiment circulaire. A chaque étage une porte avec une petite ampoule rouge qui semblait brûler pour rien, elle ressemblait à ces feux qui, dans les églises, disent la présence du Saint-Esprit au-dessus de la tête des fidèles.

   Veuve noire (nous n’avions dit aucun mot jusqu’à présent et n’avions nullement à en prononcer, ce que confirma mon Hôtesse, émettant un discret « chut » dans le pertuis rougeoyant de ses lèvres), Veuve, donc, sortit de son sac une clé qu’elle introduisit dans le pêne. Le bruit consécutif à cette simple action me mit en joie car il était, pour moi, connoté des plus douces promesses qui se pouvaient imaginer.  A peine le seuil franchi dans l’intimité d’une douce lumière (des rideaux de coutil filtraient la clarté d’automne), elle entreprit de se débarrasser de sa manteline noire et me servit un délicat Darjeeling dont elle lapait quelques gouttes à même ma tasse. Sans façon, moi assis sur une bergère recouverte de cœurs armoriés que des angelots butinaient de leurs ailes diaphanes, elle assise sur mes genoux, dévoilait dans l’isthme de sa robe fendue les fruits les plus exotiques qui se pussent concevoir. En un éclair, le nom de Madame Sans-Gêne traversa le buisson incendié de mon cerveau, lequel parvenu au comble de l’excitation s’exonérerait désormais de bien des règles morales. « La vertu est un bien lorsqu’elle n’entrave nullement nos entreprises de conquête », telle était la petite ritournelle qui s’effeuillait dans le floconneux de mes pensées. J’avais d’autres préoccupations que morales et les peintres de tous poils, anté-cubistes ou post-cubistes étaient à cent lieues de me distraire de la jouissive tâche dont j’étais l’heureux élu. J’étais comme un enfant tout excité le jour de la Remise des Prix dans le luxueux amphithéâtre où se donnait le spectacle étonnant de la gent bourgeoise. Je ne m’attendais à rien de moins qu’à être le Récipiendaire du Prix d’Honneur. La suite des événements devait en confirmer l’heureux présage.

   Avant même que Veuve Noire (son Compagnon de route paraissait bien loin déjà), ne termine de boire le breuvage dont je supposais qu’il possédait des vertus aphrodisiaques (les battements de mon cœur, décidément situés bien bas, venaient en confirmer la précieuse intuition), donc tenant la tasse d’une main, alors que l’autre fourrageait parmi le désordre de ma chemise, je m’aperçus que la mince culotte qui ceignait son Mont de Vénus se mouillait de rosée étincelante comme au premier jour du monde. La fente de son sexe, brune et violacée à souhait (pensez donc à la chair rutilante et ambrée de l’oursin), se laissait deviner dans le clair-obscur de ses cuisses qui, lentement, se dépliaient. Bientôt ce fut au tour de ma ceinture de recevoir la curiosité de ses investigations et bientôt ma rosée rejoignit la sienne dans une sorte de dialogue anticipateur de bien d’autres jouissances. Elle ne disait rien mais ses pensées s’imprimaient à même l’arrondi de son front. « Quelle belle serpe est la vôtre que mon gazon désespère de connaître ! » Je ne m’étonnai ni de ses manières prosaïques, ni du style de son verbe qui paraissait vouloir reproduire celui des auteurs libertins du XVIII° siècle, Boyer d’Argens ou Vivant Denon. En réalité il ne me déplaisait nullement que Veuve, que j’avais guidée par la seule force de ma volonté, s’ingéniât maintenant à jouer le rôle d’initiatrice. Requin moi-même, je ne pouvais entrevoir meilleur poisson-pilote.

   La lumière déclinait en cette approche de l’hiver et bientôt il faudrait allumer une lampe mais il ne nous déplaisait, d’un commun accord (fût-il muet) de confier le luxe de nos anatomies en partie dévêtues au jour rare et avaricieux qui gagnait la pièce. Notre volupté commune ne s’y imprimait qu’avec un plus grand bonheur. Alors que l’heure passait (nous n’en sentions plus l’insidieux écoulement), alors que mes doigts furetaient le museau doucement pluvieux de son sexe, que ses doigts chaperonnaient le mien à la manière dont un faucon est coiffé pour la chasse, alors que les fruits de ses seins portés en encorbellement, dilatés par le plaisir, menaçaient à tout instant de surgir des bonnets de dentelle qui les retenaient captifs, alors que le monde vaquait à sa tache exténuante, toujours recommencée, nous balancions entre délices et délectations, entre caresses inventives et orgasmes retenus. Car il nous plaisait de retarder l’heure de l’accomplissement, évoquant, sans doute l’adage selon lequel « Omne animal triste post coïtum», or nous ne voulions nulle tristesse, nulle mélancolie, seulement le plein exercice de soi, de l’autre, en un commun flamboiement. Sans le dire nous savions qu’il nous fallait demeurer au bord des choses, à la manière d’une esquisse qui, encore, n’a rien décidé de ce que serait le dessin posé sur le papier. Nous savions, par exemple, qu’il fallait nous retenir de rejoindre ce lit qui n’était qu’un objet conjugal, le lieu d’un contrat marital, sinon social. Bien des vies amoureuses y succombaient sous le poids des habitudes conjugales. Nous lui préférions l’invention de tous les instants et les poses acrobatiques imposées par les caprices de la bergère plutôt que la sagesse bêtement linéaire de la couche bourgeoise.

   Ainsi, butinant ici une gorge, palpant là la doline d’une cuisse, longeant l’aplomb d’une falaise charnelle, entrant dans de sombres grottes humides, se retenant à quelque pieu placé là non seulement pour le plaisir mais dans l’intention de ne pas succomber à une mort violente, nous étions comme en sustentation, genres de colibris au vol stationnaire qui tentaient d’apprivoiser le temps, de le mettre au diapason d’une joie qui paraissait sans fin, immuable, alors que, sans doute, dans le jour qui languissait, en bas dans la rue oubliée, de pauvres hères traînaient leur condition à la façon de boulets de forçats. Vraiment B. était une belle ville. Vraiment Veuve était une belle et attirante ritournelle. Cependant il convenait de ne pas franchir le Rubicond, de se tenir en équilibre au bord de cela même qui aurait pu nous détruire, à savoir les faux bonheurs d’actes trop répétés qui s’épuisent à même leur reconduction. Nous avions une nuit devant nous. Peut-être une heure seulement. Peu importait la durée, nous lui préférions le tumulte de l’instant.

   Descendant de mes genoux la « belle enfant », prise dans l’étau de luxure qui l’anéantissait et la transcendait à la fois, se posta devant les miens genoux, en força légèrement le compas alors que sa bouche fervente cueillait ma hampe dans le brasier de sa bouche. Je l’entendais suçoter à petits coups de langue, comme on le fait du sucre rouge d’une pomme d’api, parfois elle déglutissait ou reprenait sa respiration, visage en feu, mains ardentes, sa croupe frémissant convulsivement du feu qui s’emparait d’elle. Sans doute comprit-elle que je ne voulais être en reste, m’invita à m’allonger sur les lames du parquet, se disposa au-dessus de moi de telle sorte que sa vulve dilatée, sa toison odorante, devenaient la savane et le troublant marigot où s’enfouissait le triangle fouisseur de ma langue. Elle continuait son labeur de joyeuse manducation et, parfois, je sentais de grandes vagues traverser la plaine de mon bassin, alors que le sien, bousculé de telluriques assauts, ondulait sous le flux du plaisir. Longtemps nous demeurâmes dans cette posture tête-bêche dont nous tirions de sublimes délectations.

   Puis, sans crier gare, ma Muse ondula sur le parquet (on eût cru une anguille dans les eaux d’un marais), se posta dans la pose de la levrette, bassin cambré, sexe largement ouvert, toison inondée de pluie. J’entendais le rythme court de sa respiration. Il augmentait mon désir de m’emparer d’elle en totalité. Ma verge gonflée battait son dépit de n’être point encore dans son logis. Veuve Noire étendit ses bras vers l’arrière, attrapa vigoureusement mon sexe, l’introduisit dans le sien, posa ses mains sur le globe de mes fesses et accompagna le mouvement dont elle voulait qu’il fût aussi ample et vigoureux que possible. Elle émettait tantôt de petits cris, tantôt de longues plaintes qui ressemblaient à des sanglots. Parfois elle redressait le buste puis le baissait aussitôt, tirant de cette variation les plus vives sensations d’une sensualité débordante qui ne trouvait son comble qu’à toujours inventer un nouveau subterfuge. Assurément elle devait être de nature passionnée puisque, à vrai dire, en dehors de sa gorge épanouie, de son sexe, de ses hanches jouisseuses je ne connaissais rien d’elle et, sans doute, ne connaîtrai rien  d’autre que cette cruelle volonté de possession. Moi qui avais cru maîtriser un être, voici que j’étais sous sa totale domination, autant dire sous sa vertigineuse fascination. Tous les deux nous voguions au rythme de nos félicités réunies mais, je devais le reconnaître, c’était bien elle qui dirigeait l’orchestre, faisait sonner les cuivres, cingler les cymbales, vibrer les cordes. Je n’étais qu’un instrument docile sous la violence de l’archet et, bientôt, je succomberai sous le faix d’une libido domptée jusqu’à la limite de la douleur. Veuve imprimait à son bassin de vertigineux mouvements de moulinets, à ses cuisses des oscillations de Montagnes Russes, à son ventre de furieuses décharges électriques. L’orgasme commun, violent, une tornade déferla sur nous comme l’aigle fond sur sa proie. Nos corps pris sous l’assaut exultaient et se débattaient, pris d’une fureur soudaine. Les secousses étaient si violentes qu’un éclair, soudain, inonda la pièce. La lumière que nous avions allumée au plus fort de nos ébats sans même que nous en prissions conscience s’éteignit. Au-dehors la nuit était massive, lourde, clouée au sol. Plus un seul bruit ne se faisait entendre. C’était une manière de fin du monde.

   J’étendis le bras en direction de la veilleuse, pressai la poire. Une clarté mauve se répandit dans la chambre. Instinctivement, je tendis le bras en direction de ma Compagne d’une nuit. Mais mes mains ne découvrirent que le bouillonnement des draps, une couverture pliée en boule, seuls témoins d’une nuit si mouvementée. Au travers de la fenêtre clignotait le néon rouge et vert de l’enseigne « Hôtel des songes heureux ». Oui, c’était bien ceci le réel, cette lame qui incisait le rêve et laissait sur le bord de l’abîme. D’ici que l’aube n’arrive, je ne dormirai plus. Je pris « Paris est une fête », continuai la lecture au point où je l’avais arrêtée. Décidemment cet Hemingway était un drôle de type : « Puis je me remis à écrire et m’enfonçai dans mon histoire et m’y perdis. C’était moi qui l’écrivais, maintenant, elle ne se faisait plus toute seule et je ne levai plus les yeux, j’oubliai l’heure et le lieu et ne commandai plus de rhum Saint-James. J’en avais assez du rhum Saint-James, à mon insu d’ailleurs. Puis le conte fut achevé et je me sentis très fatigué. Je relus le dernier paragraphe et levai les yeux et cherchai la fille, mais elle était partie. J’espère qu’elle est partie avec un type bien, pensai-je. Mais je me sentais triste. »

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